En attendant un taxi à l'extérieur de l'aéroport de Comiso, je suis embrassée par le tendre soleil d'avril.J'ai peur de faire le voyage avec une nouvelle dame anonyme aux odeurs chimiques et un jeune homme bruyant.Ce n'est pas comme ça, je suis accueilli par une vieille Coccinelle blanche, conduite par une femme aux cheveux bouclés et ébouriffés qui semble sortir tout droit d'une manifestation de 68.La voiture sent l'orange (elle les sèche pour créer des parfums naturels) et la musique jazz s'accorde bien avec le contexte mais constitue un arrière-plan agréable à une conversation qui semble avoir lieu entre de vieux amis.Elle me demande la raison du voyage, je n'ai qu'un petit chariot jaune avec moi, et je lui dis que je suis venu visiter quelques propriétés, mais hélas je n'ai que deux jours et 6 maisons à voir.Elle me demande quelle est la première adresse à atteindre et je me rends compte que je lui donn...
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